Re: Le didgeridoo à La Cité de la Musique
Publié : dim. 27 nov. 2005, 21:50
Salut ts,
Ben, j'y étais hier soir, lors un ch'tit compte rendu perso :
Les danseurs de Yalakun
Je comprend la déception de Daniel, d'ailleurs partagée par d'autres spectateurs hier, mais je crois qu'il s'agit d'un malentendu. Pour apprécier leur spectacle, il ne faut justement pas s'attendre à un spectacle, à un show. Il n'y a pas de chorégraphie pour occidentaux, chaque danseur joue avec son style et à son niveau et surtout joue un rôle différent. De là des confusions possibles : Tel danseur aura l'air d'être d'un coup maladroit ou bourré, alors que si l'on regarde mieux, ils sont deux à l'être en même temps et qu'ils miment des animaux blessés.
La vue d'ensemble est brouillé par le manque d'harmonie par rapport à ce qu'on a l'habitude de voir; seulement les pieds retombent tous ensemble même si les attitudes sont différentes. Un danseur pour lequel ce n'est pas le moment de danser restera sur scène sans chercher à se faire oublier, quitte à se gratter l'oreille.
Je crois que ce qui fait la difficulté de ce spectacle, c'est son aspect "brut de fonderie", mais pour moi c'est surtout ce qui en fait le prix. C'est la même vérité que quand, à Airvault, un moine Bouddhiste a sorti son appareil photo pendant la cérémonie pour prendre en photo les spectateurs et ses copains. Ca lave les yeux.
Free didge :
Une grande claque avec le concert de Free didj. Tout le monde unanime : de la grande classe! Chaque musicien a un style personnel qui ressort dans les solos. Le premier qui jouait principalement avec un didge grâve et droit, a sûrement des années d'expérimentations complètement assimilées et un sacré sens de l'athmosphère. Le troisième intègre superbement les techniques trad dans un jeu contemporrain, avec beaucoup de vocalisations. Jamais encore entendu un tel mélange! Ca va vers ce que j'aimerais faire quand je serais grand... enfin très grand! Quand au troisième, il était peut être mois convaicant dans les solos, mais uniquement à cause des deux autres. Quand ils jouaient en trio, on arrivait à une puissance rare, c'était de l'intense.
Après pour la troisième mi-temps, merci à tous les parisiens qui nous ont acueilli comme des rois.
Ben, j'y étais hier soir, lors un ch'tit compte rendu perso :
Les danseurs de Yalakun
Je comprend la déception de Daniel, d'ailleurs partagée par d'autres spectateurs hier, mais je crois qu'il s'agit d'un malentendu. Pour apprécier leur spectacle, il ne faut justement pas s'attendre à un spectacle, à un show. Il n'y a pas de chorégraphie pour occidentaux, chaque danseur joue avec son style et à son niveau et surtout joue un rôle différent. De là des confusions possibles : Tel danseur aura l'air d'être d'un coup maladroit ou bourré, alors que si l'on regarde mieux, ils sont deux à l'être en même temps et qu'ils miment des animaux blessés.
La vue d'ensemble est brouillé par le manque d'harmonie par rapport à ce qu'on a l'habitude de voir; seulement les pieds retombent tous ensemble même si les attitudes sont différentes. Un danseur pour lequel ce n'est pas le moment de danser restera sur scène sans chercher à se faire oublier, quitte à se gratter l'oreille.
Je crois que ce qui fait la difficulté de ce spectacle, c'est son aspect "brut de fonderie", mais pour moi c'est surtout ce qui en fait le prix. C'est la même vérité que quand, à Airvault, un moine Bouddhiste a sorti son appareil photo pendant la cérémonie pour prendre en photo les spectateurs et ses copains. Ca lave les yeux.
Free didge :
Une grande claque avec le concert de Free didj. Tout le monde unanime : de la grande classe! Chaque musicien a un style personnel qui ressort dans les solos. Le premier qui jouait principalement avec un didge grâve et droit, a sûrement des années d'expérimentations complètement assimilées et un sacré sens de l'athmosphère. Le troisième intègre superbement les techniques trad dans un jeu contemporrain, avec beaucoup de vocalisations. Jamais encore entendu un tel mélange! Ca va vers ce que j'aimerais faire quand je serais grand... enfin très grand! Quand au troisième, il était peut être mois convaicant dans les solos, mais uniquement à cause des deux autres. Quand ils jouaient en trio, on arrivait à une puissance rare, c'était de l'intense.
Après pour la troisième mi-temps, merci à tous les parisiens qui nous ont acueilli comme des rois.